Pendant son stage à la préfecture d’ Auxerres, Charles Henri doit faire face à deux événements : un grave accident et le vol du trésor de la cathédrale.
Mon avis :
Je remercie tout d’abord les agents littéraires ainsi que l’auteur Susan Degeninville pour ce partenariat.
Avant de commencer ma lecture, j’ai eu déjà quelques impressions. J’ai d’abord été gênée par le manque de synopsis, j’aime avoir un résumé je m’y réfère souvent pendant mes lectures, or là aucune indication. J’ai juste supposé que le personnage principal serait le commissaire Vetoldi (que nenni finalement!). J’ai aussi été intrigué par la couverture, il y a certes la cathédrale, mais à quoi correspond le blanc le rouge ? Je n’ai pas compris, vu aucun lien pendant ma lecture par la suite.
Je dois aussi préciser que ma crainte était le nombre de page pour un polar…c’est vraiment court.
Venant s’en à l’histoire maintenant. J’ai bien aimé cette lecture, l’auteur a un style simple, fluide, elle arrive très simplement à nous planter le décor avec ses quelques descriptions. C’est un livre qui se lit rapidement et sans difficulté.
J’ai toutefois des bémols à dire. C’est court, trop court. La situation est vite plantée je trouve et manque un peu de difficulté. On se dit qu’entre l’accident et le vol il va y avoir un sacré bazar et finalement non…C’est même trop simple, il n’y a pas vraiment d’enquête mise à part les 30 dernières pages (et encore par rapport à un autre événement!) Je me suis doutée dès le milieu du roman qui était à l’origine du vol par exemple.
Par rapport aux personnages maintenant, d’après le sous titre je m’attendais à suivre le commissaire Vétoldi tout au long du roman. Absolument pas, il arrive 30 pages avant la fin quasiment ! Pour parler de lui rapidement, je ne l’ai pas vraiment apprécié, un peu trop hautain et susceptible à mon goût.
C’est Charles Henry d’Ost le personnage principal et narrateur de l’histoire. Je ne l’ai pas trouvé assez creusé, oui on a quelques détails sur son histoire mais rien de bien conséquent.
Quand au préfet, je l’ai trouvé intriguant parfois, mais surtout bavard ! J’ai éprouvé de la compassion pour lui et sa femme Mathilde, une partie de leur histoire est racontée et c’est assez douloureux finalement.
« Cette eau qui luit sous les rayons du soleil d’hiver m’attire et si à cet instant de ma vie, je faisais ce que j’avais vraiment envie de faire, je descendrais vers le fleuve, je monterais dans le premier esquif rencontré, je le détacherais de la berge et je m’en irais loin, loin, vers l’océan de mes pensées, là où me conduirait le vent, seul maître de mon destin… »
Pour conclure je dirais que ce livre aurait plus de potentiel si il était plus long et par conséquent moins précipité. Ca reste toutefois une lecture agréable.
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